Nous sommes en 2008, j’ai moins envie de bloguer…

Où l’auteure de ce blog, qui a déjà supprimé deux blogs en 2007 pour se recentrer sur celui-ci, se pose sérieusement la question de passer à autre chose.

Pourquoi ?

Le poste que j’occupe actuellement ne m’inspire pas de longues tirades loghorréiques à vous soumettre. Sa description peut donner lieu à quelques billets, tout au plus, et d’un intérêt très relatif. C’est peut-être pour ça, finalement, que le B et les C sont moins représentés dans la biblioblogosphère : nous sommes moins souvent en train de plancher sur des projets.

J’ai moins le courage qu’auparavant de rester devant mon écran jusqu’à une heure du matin pour lire les autres biblioblogs pour évoquer la profession. Car un bon blogueur est d’abord un bon lecteur. Et j’ai surtout l’impression de verser dans :

la Lazysphère (= blogosphère paresseuse) : rassemble un groupe de bloggers (…) qui plutôt que d’avancer de nouvelles idées ou d’écrire des choses originales, rebondissent simplement sur les dernières actualités en ajoutant « moi aussi » à la fin de leur billet. (via Affordance)


Malgré mes efforts, je n’ai toujours pas mon diplôme de geekette, ce qui freine mes élans bibliocréatifs.

Enfin, j’ai tellement de choses à découvrir dans ma nouvelle ville que je ne crois pas qu’il va me rester de temps…

J’ai bien visité quelques bibliothèques, je pourrais faire un compte-rendu de mes impressions. Mais que dire qui ne se trouve déjà sur leurs sites ? Quel besoin d’être redondante ?

Je dois cependant ajouter que c’est grâce à la pratique du blog, puis de mon avorton de site, que j’ai eu mon concours. Je pense que c’est mon discours sur l’intégration des nouveaux outils dans les pratiques professionnelles qui a fait pencher la balance. Cela, je le dois à la biblioblogosphère. A tous, un grand merci !

Se pose la question de rester un blog littéraire. Là encore, moins de passion à rédiger des critiques.

Au fond, pourquoi continuer à poster quand on peut se contenter de lire ceux qui le font mieux que soi ?

A moins que la découverte de la biblioblogosphère espagnole ne change la donne…

3 Commentaires

  1. Mais non au contraire, on ne va tout de même pas laisser les pontes du métier prendre le pouvoir de la biblioblogosphère !

    Signé : le B masqué.

  2. Parce qu’en C, B ou A, ça sera toujours un plaisir de te lire, s’il te plait conserve une activité de blogueuse…même au sein de la lazysphère.

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