Salon du livre – lundi matin : libraires, médias et blogueurs : qui influence le choix des lecteurs ?

H. Gaymard : rapport sur l’avenir du livre

D. de Vigan : écrivain

G. Pairel : libraire

J. Faure : Albin Michel

A. Degommier : Lily et ses livres

K. Michel : Arte

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Le blog accroît les échanges et permet à celui qui le tient d’avoir une liberté totale dans ses choix.

La radio s’adapte à Internet : sur Europe 1, courtes interviews, l’intégralité de l’entretien se trouve sur sur le site.

Le libraire, contrairement au blogueur, est tenu par une ligne éditoriale qui est reflète l’identité de sa librairie. Le travail des libraires est primordial, c’est un travail de médiateur. Le libraire est garant de la diversité éditoriale, hors de la seule rentrée littéraire (dit par la libraire ;-)).

L’auteur est souvent invité partout mais pas forcément là où il le voudrait, explique D. de Vigan.

L’analyse littéraire est de moins en moins présente sur la blogosphère, regrette J. Faure. Toutefois, ce n’est pas le rôle des blogs.

La télévision, dit K. Michel, pâtit du poids d’Apostrophes. Elle tente de donner une existence à l’individu. Si elle est parfois promotionnelle et suit l’actualité, la télévision sort aussi des sentiers battus.

Pour Hervé Gaymard, l’état doit être le garant de la liberté, qui passe en l’occurrence par la loi sur le prix unique du livre. L’année dernière, une offensive contre cette loi a été lancée, d’où la mission d’évaluation.

La loi Lang permet le maintien d’un réseau de librairies. Le pilon représente 22 à 24% de la production.

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Une intervention pertinente dans la salle : si le blog a pris le relai des médias traditionnels, c’est parce que la télévision et la presse écrite ne reflètent plus la diversité. Les émissions littéraires n’amènent plus à découvrir de nouveaux auteurs, elles se bornent à inviter des personnalités.