Veille : démêler l’écheveau

Ce billet risque d’être un tantinet cryptique si vous n’utilisez déjà pas les flux RSS, google reader, ifttt et evernote…
Jadis
A la naissance de ce blog en 2006 (*), pour lire des blogs en un seul endroit, j’utilisais exclusivement Netvibes que je n’emploie plus depuis longtemps. J’ai aussi utilisé la page publique qu’on pouvait créer sur ce service mais elle ne m’a rapidement pas satisfaite dans la mesure où on n’y partageait que des blogs, pas des billets spécifiques.
Il était une fois…
la création d’un compte sur Google reader qui est beaucoup plus souple d’utilisation. Sur Google reader, j’ai fait une grande utilisation de feu la liste de partage, que je regrette encore. Elle me permettait de diffuser ma veille sur différents canaux (notamment le Bouillon et ma page facebook liberlibri). Outre le partage des billets issus de son agrégateur, on pouvait aussi, chose ô combien pratique, partager n’importe quelle page web par le biais d’un bookmarklet.
Avant
Google reader ayant brutalement arrêté cette fonctionnalité (drame chez les blogueurs, les tweets ont pleuré une semaine durant !), il a fallu parer au plus pressé pour pouvoir continuer à diffuser ce que je repère quotidiennement, toujours pour le Bouillon et la page facebook liberlibri. Pour remplacer le bouton Partage disparu de Google reader, j’ai donc ajouté un tag « Bouillon » à chacun des billets repérés. J’ai créé un friendfeed pour récupérer le flux RSS « Bouillon ». C’est ce fil qui était récupéré par le Bouillon et qui alimentait facebook.
Après avoir lu le billet de Silvère sur ifttt, j’ai ouvert un compte sur cet outil très pratique : les billets que je marque en favoris dans Google reader basculent via ifttt dans un carnet Evernote qui me permet de rédiger ensuite le billet mensuel de veille que je publie à la fin du mois.
Cela dit, tout ça me paraissait bien compliqué par rapport à ce que j’avais connu auparavant. Même si je ne suis pas férue des cartes heuristiques, un schéma s’imposait pour résumer l’embrouillamini qui découlait de ces bricolages successifs  :
Vous noterez que tout ça n’était pas des plus logiques et que la fonctionnalité de partage des pages web était devenue inexistante.
Intermède
Où le formidable bricoleur qu’est akaReup poste un schéma qui donne de nombreuses idées 🙂

 

Ensuite…
Votre serviteur a beaucoup griffonné, beaucoup raturé et beaucoup ronchonné !
Après !
Les modifications reposent principalement sur deux choses, l’abandon de friendfeed qui n’apportait rien (il y avait eu une raison à sa création, mais laquelle…) et l’utilisation de diigo.
Je pense que le schéma parle de lui-même. Trois précisions cependant :
– idéalement je souhaitais que tous mes partages transitent par diigo et qu’un tag spécifique les reroutent éventuellement vers un carnet privé sur Evernote. C’était sans compter la contrainte suivante : les envois via diigo n’intégraient pas le texte intégral, or c’est le principal atout d’Evernote que de me permettre de voir le texte intégral des billets, tweets et autres ressources que je récupère pour le billet mensuel.
– les tweets que j’ajoute en favoris ne passent pas non plus par diigo parce que ce sont souvent des pense-bêtes.
– enfin, ce que je repère sur facebook ou sur le web passe par diigo et peut être envoyé sur Evernote si j’ajoute un tag spécifique (c’est ifttt qui travaille).
Et maintenant ?
 
J’avais une contrainte spécifique pour la mise en place de ce système, mettre en place à la fois un partage brut de ressources que je fais passer en plusieurs lieux et stocker ce qui constituera le terreau de mes publications mensuelles.
Quand tout fonctionne, on ne se rend même plus compte des  itinéraires successifs empruntés par les ressources sélectionnée mais je dois reconnaître que la mise en place de ce nouveau système n’a pas été sans m’arracher un certain nombre de jurons que vous me permettrez de taire.

Ayant passé un certain temps sur ces modifications, je croise désormais les doigts pour qu’aucun des services web que j’utilise ne procède à des changements dans leurs fonctionnalités…

(*) J’ai encore oublié son anniversaire mais le blog que vous lisez actuellement (d’ailleurs, vous êtes encore là ? pas entortillés dans un flux rss au moins ?) a eu 6 ans tout récemment !