Veille, encore…

A la demande générale (ou presque), une carte pour illustrer les outils que j’utilise pour faire de la veille après l’arrêt de greader.

 

 

Comme j’ai bêtement fait une carte heuristique au lieu d’une carte conceptuelle, l’importance qu’a diigo dans ce système ne ressort pas assez. C’est bien dommage.
Résumons-nous : pour remplacer google reader, j’ai fait le choix d’utiliser feedly après avoir testé plusieurs plate-formes. Son principal avantage est d’être compatible avec ifttt.
Presque toutes les sources qui me servent pour la veille ont des fils rss : je les ajoute systématiquement dans feedly. Je taggue les billets qui me semblent intéressants pour la veille collaborative, je mets ceux que je veux revoir en favoris.
Les billets tagués sont bookmarkés sur diigo grâce à ifttt (une recette par tag). Diigo génère un fil rss par tag qui servira à alimenter le Bouillon ou toute autre veille collaborative à laquelle je peux participer.
Les billets en favoris passent aussi sur diigo via ifttt, cette fois-ci comme bookmarks privés. Je suis seule à y avoir accès, le temps de décider ce que je veux en faire.
Pour les sources qui n’ont pas de flux rss et que je ne peux pas intégrer dans feedly, je fais des ajouts directement dans diigo. L’outil diigolet, qui s’installe dans la barre personnelle du navigateur, se révèle très utile dans ces cas-là.
Lorsque je veux conserver une référence, par exemple un article glané sur hypothèses.org, j’utilise zotero. C’est le seul outil dont je suis sure en matière de sauvegarde… L’absence d’import via rss sur zotero, ou sa complexité, me pose un peu problème : j’ai tendance à ne pas faire autant d’ajouts que je ne le voudrais.
J’ai abandonné evernote qui me servait beaucoup lorsque je faisais tous les mois une veille éditorialisée. C’est pourtant un bon outil. Je le réutiliserai sans doute lorsque j’aurai plus de temps à consacrer à mes lectures.
Après réflexion, j’ai supprimé la page facebook que j’utilisais pour diffuser ma veille. Peu de monde la commentait vraiment et elle ne me semblait plus très utile. Ce que je peux partager est depuis diffusé sur twitter, précédé de [Veille]. Depuis, j’ai de nouveaux abonnés et je me suis moi-même abonnée à des gens passionnants.
Ce système n’est pas figé, je cherche encore à l’améliorer. Il y a fort à parier que d’autres billets suivront sur le sujet.