La découverte de l’univers intérieur de cette vaste bibliothèque éveille d’abord un imaginaire aux multiples facettes. On pense à Borges et à sa “bibliothèque de Babel” qui se déploie à l’infini. On est saisi par le sentiment de pénétrer dans un monde en soi, un monde dont il est impossible de saisir les limites, qui ne se laisse approcher que par fragments. La dimension poétique de cette appréhension de l’espace stimule notre imaginaire.

Bruno Gaudin, “Point de vue de l’architecte chargé du projet de rénovation”, Revue de la Bibliothèque nationale de France, n° 30, 2008. Dossier “Rue de Richelieu, hier et demain”.