Les samedis se suivent mais ne ressemblent pas

Où liberlibri vous dévoile tous ces week-ends, façon « Ma vie est tout à fait fascinante » !

  • Episode 1 : samedi dernier, comment rater sa déconnexion

Ne pas me trouver derrière mon écran est une chose qui se produit de plus en plus rarement, à tel point que j’ai reçu samedi soir le message suivant : « tu n’as pas twitté de l’après-midi, est-ce que ça va ? ». Etant précisément en overdose de net, j’avais accepté avec plaisir l’invitation à manger de mes cousins. A priori, cela tient de l’ordre des sorties revigorantes où la bibliothéconomie n’est pas censée vous rattraper, sachant que lesdits cousins sont statisticiens. Me voilà donc partie de l’autre côté de Paris pour les retrouver. Nous allons dans une brasserie bien sympathique, la conversation est agréable, nous parlons du travail à dose homéopathique… jusqu’à ce que cousinet me dise qu’il cherche à faire en ce moment un thésaurus et qu’il aurait besoin de logiciels pour ce faire ! Et me revoilà dans des considérations d’indexation, de structuration des données, etc. Heureusement, le café gourmand, un pur délice à cet endroit, nous ramène à des considérations gastronomiques.

Au moment de l’addition, le thésaurus est oublié et mon cousin me fait savoir qu’il veut absolument passer à la FNAC, que je peux me joindre à eux parce que ça peut aussi m’intéresser. Je sens venir le pire mais je tente de me rassurer en me disant que les produits dans ces magasins sont pléthoriques, que ce n’est pas ce que je crains. Seulement le cousin ajoute qu’il veut s’y rendre parce que la FNAC a eu l’exclusivité et là, alors que je m’attends au pire, il me porte l’estocade : il veut aller voir les readers !!!

Prenez l’air pendant vos week-ends, changez de monde avec des gens différents, vous dit-on dans ces magazines féminins que je ne lis que chez le médecin. Hé bien, non, tout vous ramène à la bibliothéconomie ! Je suis maudite ! Déjà qu’on a construit la BnF entre mon domicile et un beau jardin où je me rends quotidiennement, il faut en plus que les readers s’y mettent. J’envisage donc les solutions les plus radicales : la reconversion, le désenvoûtement, la prière à Sainte Rita (spécialisée dans les cas désespérés)… et je suis ouverte à toutes les suggestions pour remédier à cette situation !

A la FNAC, nous regardons donc les readers et j’avoue que je suis enthousiasmée. Un petit tour aux rayon des netbooks arrache à ma cousine ce cri : « mais qu’ils sont mignons, ces pitchou-PC ! ».

Quand nous revenons chez eux, je trépigne d’impatience, sachant que mon cousin se trouve être geek et que je sais déjà que je vais m’émerveiller de ses dernières trouvailles. Imaginez un endroit où les ordis sont en réseau, imaginez un salon où l’écran plat est aussi l’écran de l’un des PC, où vous pouvez surfer vautré sur le canapé, avec un clavier sans fil sur les genoux et une souris tout terrain sur un coussin… Bonheur ! Et hier, la Wiimote faisait souris !

Nous avons quand même fini la journée en allant voir « Le crime est notre affaire » que je ne peux que vous recommander pour beaucoup de raisons, et notamment parce qu’on y voit André Dussolier mettre son ordinateur à la poubelle !

Trève de plaisanterie, deux questions à vous soumettre :

  • vous avez des conseils en matière de logiciels pour éditer un thésaurus ?

  • pour le même énergumène, je suis également à la recherche d’un bookmark qui permette de tagguer ses liens mais aussi les pdf et les nombreux documents que l’on peut avoir sur son disque dur. Des suggestions ?

  • Episode 2 : ce samedi, une journée de veille

Après la tentative de déconnexion ratée de la semaine dernière, je décide de ne plus lutter contre le flux bibliosphérique dans lequel je suis entraînée.

Ce samedi, je tombe du lit à dix heures, ce qui, pour un week-end, relève de l’exploit absolu, même la chatte n’en revient pas. Je poursuis une discussion fort intéressante sur twitter pour savoir si ce service est un média public ou privé (privessionnel peut-être ?) et si le fait d’avoir vérouillé son compte suffit à en faire un outil personnel. Pour envoyer des twits à quelques personnes, j’utilise Group tweet pour échanger avec des proches : il faut d’abord créer un nouveau compte, qui sera celui du groupe de personnes (chaque personne avec qui on veut partager doit le suivre et être suivie par lui), puis indiquer les identifiants du compte à Group tweet. Ensuite, pour poster à ces personnes, il suffit d’envoyer un direct message au twitter du groupe : Group tweet se charge de le republier sur le twitter dudit groupe pour que chaque membre y ait accès. Si le twitter du groupe est privé, seuls les membres du groupe auront accès aux mises à jour. C’est plus simple à utiliser qu’à expliquer ! Toutefois, le service ne me satisfait pas totalement et je cherche un moyen de créer des listes de contacts, un peu comme dans Facebook, pour pouvoir cibler mes envois de twits, sans que mes contacts aient quoi que ce soit à faire.

Je cherche aussi un moyen de trier les twits pour les périodes où je manque de temps, c’est-à-dire les débarrasser des échanges pour ne garder que les liens publiés. En utilisant Twitter search et en effectuant une requête « contact + http », ça fonctionne mais, malheureusement, je ne peux pas chercher dans les twits verrouillés. Alors, à quand un service amélioré sur Twitter ?

La chatte, décidément déprimée par le temps maussade, ayant décidée d’investir mes genoux, j’entame une matinée de veille très assidue. Après avoir lu un certain nombre d’articles, je repère le service Storytlr qui me paraît fort intéressant et je me dis qu’il faudra que je le teste.

En attendant, je réalise que j’ai laissé mon univers Netvibes à l’abandon depuis des mois. Quelques imports/exports entre Google reader, que j’utilise maintentant, et Netvibes et le tour est joué, l’interface publique est à jour. J’en profite pour jeter un coup d’oeil aux widgets sur mon blog et je modifie ceux qui concernent ma veille : Delicious et Google reader pour les rendre plus lisible. Je constate qu’il n’existe toujours pas de widget Netvibes, ce que je regrette.

Après ces patouillages, je vais un peu sur Facebook pour avoir des nouvelles des amis qui vivent aux antipodes. Je laisse quelques commentaires avant de réaliser que l’heure du déjeuner est dépassée depuis longtemps et que je devrai y penser.

Je reviens devant l’ordinateur avec un café. La chatte s’installant de nouveau, je décide de faire du ménage dans mon Reader. Je supprime les flux morts et j’en élimine aussi quelques-uns que je ne lis pas. Par conséquent, je me désole aussitôt que mon univers Netvibes ne soit déjà plus à jour ! Tant pis, la synchronisation sera pour un autre jour. J’entame la lecture dudit agrégateur, je prends le temps de lire des articles sur L’Amateur d’idées, nouveau site vraiment intéressant puis je me délecte de mon dossier Blogs littéraires !

Après le thé, enfin pendant, je commence à saisir un cours d’IUT dont je vais vraisemblablement avoir besoin et j’admire ma concentration, je n’ai pas été tentée de regarder Twitter une seule fois pendant que je travaillais ! La théière vidée, je commence à être fatiguée.

Pour me changer les idées, je vais lire le dossier Blogs hispanophones de mon agrégateur. Et je m’aperçois, ô merveille, que j’ai réussi à vider mon agrégateur !!!

Maintenant, alors que j’écris ce billet, il est presque 21 heures et je me dis que je vais éteindre cet ordinateur sur lequel j’ai passé presque la journée… Demain est une journée sans ordinateur : je cuisine pour des convives et nous allons ensuite voir une expo. Bon, allez, j’avoue tout : j’ai deux BAS à table et on va à la BnF ! On ne se refait pas…..