On peut être un adepte de la lenteur, du temps dédié à la lecture continue, ininterrompue, et apprécier par ailleurs les glissades étourdissantes sur le web. On peut twitter, bloguer, recevoir des pokes sur Facebook, zapper d’un billet de son agrégateur à un autre, puis fermer sa porte, et se plonger dans ce gros livre de Richard Powers qui va nous empêcher d’éteindre la lampe de chevet à une heure raisonnable. On peut chérir les couvertures usées des livres trop souvent relus, craquer parfois dans les librairies au delà du raisonnable, et se servir d’une liseuse dans le métro ( où parfois, des passagers vous demandent de leur montrer l’objet de plus près ).

Virginie Clayssen, teXtes