En BUtinant #12/11

Si vous n’en lisez qu’un,
– ce serait sans doute ce billet de Silvère sur les biens communs de la connaissance et leurs usages marchands. Cette lecture vous a enthousiasmé ? Filez voir par !
Parce que le livre n’est rien d’autre que le support du texte
– François Bon a mis en ligne le très beau texte qu’il a lu à la BnF et qui résume parfaitement les mutations numériques du livre,
– Marc Jahjah propose une découverte de publie.net,
– Christian Jacob s’est intéressé à ce que pourrait devenir l’édition en SHS,
– si cette mutation des supports du texte vous paraît inquiétante, rassurez-vous et lisez Xavier de la Porte : elle est simplement de celles qui provoquent des paniques morales !
Et pendant ce temps-là, au joyeux pays des bibliographies,
– Franziska Heimburger a publié un excellent billet sur sa façon d’organiser sa documentation, qui ne peut pas ne pas intéresser les bibliothécaires,
Côté BU, on est préoccupé
– Olivier Legendre s’inquiète de savoir si l’open access est soluble dans le café équitable,
– Guillaume Hatt se désespère des DRM qui finiront par avoir notre peau,
– Daniel Bourrion s’agace de notre absence de spécialisation,
– enfin, Pierre Marige revient sur les numériquement incapables que nous serions.

3 Commentaires

  1. Ton dernier paragraphe : « au bout de dix ans, vingt ans, certains, dont je serai peut-être, se démotivent ». La vie professionnelle ne peut être un chemin linéaire, ça se saurait, en tout cas j’en ai fait l’expérience et plus d’une fois !Vois aussi que l’investissement personnel n’est jamais à remettre en cause, sous peine de donner raison à ceux qui pensent que : « management », « progression », « évolutions » sont les moteurs du changement … à terme. Les fréquenteurs des bibliothèques nous en apprennent plus que tous les autres. Bonne route, la mienne(de route) prend une autre direction à cette minute et ça me plaît bien de le dire ici sur un blog de bibliothécaire

  2. Bonjour,
    En tant que BAS, vous avez eu une connaissance fine du catalogage (que bien des cadres n’ont pas) et qui est une chance même si ce n’est plus ce qui constitue votre job actuellement. Vouloir être carriériste à tout prix (en pensant à la feuille de paie d’un conservateur qui n’est certes pas tout à fait négligeable, d’accord) n’est pas une solution. J’en ai croisé des cadres, conservateurs ou non qui parce qu’ils n’ont pas une certaine humilité ou simplicité de base – sont nullissimes pendant quelques années ou plus. La technique n’est pas tout, les bibliothèques non plus et cela ne me gêne pas de l’écrire sur un blog de bibliothécaire. Nous avons dans ce métier de la chance d’avoir des espaces réflexifs comme entre autres le vôtre et de croiser une foultitude d’usagers et parfois de pouvoir influer sur eux, en commençant déjà par donner la bonne info. Pour la carrière, si vous aviez voulu être riche, vous auriez choisi un autre travail et même si on est tous à certains moments parfois dans l’expectative ou limite aigri, il vaut mieux prendre le temps pour bien des choses. Le temps, c’est aussi de l’expérience acquise et chacun son itinéraire ou route,

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