Bibliothéconomie & Cie. - Dir. publ. et réd. en chef Cécile Arènes. - Paris : [s. n.], 2006 - ... .

Catégorie : billet (Page 28 of 42)

Spicilège estival

Comment on imaginait le futur il y a quelques lunes…

Modern Mechanix
Paleo-future

Une série australienne :
The Librarians

Des nuages de tags
Wordle

Google maps et bibliothèques :
– la carte des bibliothèques 2.0 qui va passer les 100.000 consultations si on insiste encore un peu,
– la carte des lieux du livre en Aquitaine, réalisée par 3 étudiantes de l’IUT Métiers du livre de Bordeaux,
– la carte des bibliothèques qui ont un blog,

Un twitter pour les livres,
bkkeepr

Un e-book bon marché.

Honte à moi, tout cela n’est pas sourcé, faute de temps. Nombre de liens proviennent de mes pérégrinations espagnoles, les cartes ont été trouvées par Risu (à qui j’ai volé l’exclu sans le vouloir, sorry). Vous retrouverez tous ces blogs sur mon univers Netvibes.
Et une petite image, ramenée de Second Life… Ben oui, le Pacifique me manque, je suis donc partie voir comment cette bestiole réagirait. Elle n’a pas plus réagi que Jules Plof, feu mon poisson rouge, quand je m’approchais de son bocal !


Plus sérieusement, j’ai refait un tour à la bibliothèque francophone, aperçu les fondateurs avec qui je n’ai toujours pas osé engager la conversation… J’y suis retournée plus tard et croisé un autre avatar qui m’a dit avoir découvert l’endroit deux jours auparavant. Ca lui plaisait de pouvoir lire dans ce havre de paix même si c’est un peu long, selon ses dires. Des petits poèmes s’affichaient tandis que nous parlions, c’était très sympathique.

Envie de voir ce qui se fait sur SL du côté hispanophone, je vous tiendrais au courant si j’aboutis à quelque chose d’intéressant.

Et, pour finir, pour fêter le solstice, un petit merengue qui sent bon les soirées d’été…
Le merengue se danse très simplement sur 2 temps, mais il faut savoir
menear !


Découvrez Elvis Crespo!

Reims : le bilan

Comme les compte-rendus que j’ai rédigés se trouvant sur le blog du Congrès, je peux me permettre de vous livrer mes impressions de ces trois jours sur liberlibri. D’ordinaire, quand j’écris un compte-rendu, je ne m’autorise pas à y glisser des réflexions personnelles. Disons que, pour bien faire, je devrais publier mes notes, suivies de mes remarques. C’est sans compter ma tendance à la procrastination…

Et Reims alors ? Trois journées somme toute assez riches, autant par les conférences que par les échanges avec les hybrides que j’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer.

En premier lieu, je voudrais revenir sur ma déception d’avoir entendu – encore – un discours critique et convenu d’internet. Je ne dis pas qu’il est faux, loin de là, je souscris d’ailleurs à nombre d’analyses. Toutefois, était-il vraiment utile de le servir à un public qui ne le connaît que trop ? Ne risque-t-on pas d’achever de le rendre carrément hostile au web ? Tout progrès comporte son lot de risques et les potentialités d’internet pour les bibliothèques sont trop souvent occultées par l’exposé des dangers, ce que je regrette. Heureusement que le stand Bibliothèques hybrides était là pour la positive attitude !

Le stand a suscité un intérêt que je n’aurais pas imaginé, nous avons eu du monde en permanence et les quelques chaises prévues pour les sessions ne suffisaient pas. Les personnes qui sont venues à nous avaient pour la plupart une connaissance sommaire des outils mais nous avons vu aussi quelques néophytes. Tous se sont montrés très intéressés, voire surpris de la simplicité de ce que nous leur faisions découvrir. Netvibes a remporté le plus gros succès en terme d’audience et d’intérêt.

J’ai quand même eu une discussion sur la veille assez surprenante avec une congressiste. Cette personne me disait que le principal frein à la veille de la part de ses collègues était le fait de pouvoir dégager du temps. Il est vrai, ai-je avoué, que j’y passe pas mal de soirées. Toutefois, je lui proposais de leur signaler l’univers de Bibliobsession, clé en main, mis à jour et bien classé. Mais, m’a-t-elle répondu consternée, ça ne passera jamais. Il faudrait pour cela qu’ils veuillent bien lire le choix des autres et c’est comme pour la récupération des notices, ça ne va pas être accepté ! Et moi d’ouvrir des yeux ronds et de ne pas comprendre cette rigidité à l’égard du travail collaboratif…

Ce qui m’a le plus frappée à Reims, c’est l’intervention de Francine Egger-Sider, bibliothécaire du Collège universitaire de La Guardia (University of New York) qui a montré un pan du métier qui n’est pas encore très développée dans l’hexagone. Sans être une atlantiste échevelée, la présentation de cette bibliothèque m’a ouvert des perspectives vraiment passionnantes.

Chaque semestre, les bibliothécaires de La Guardia dispensent des cours sur la recherche documentaire et la recherche sur internet. Jusque là, rien de bien nouveau. Ce qui est notable par contre, c’est le fait que les bibliothécaires et les enseignants sont considérés comme des égaux. Ils ont les mêmes salaires et mènent tous une activité de recherche. Ils sont surtout jugés selon les mêmes critères (publier ou périr). Ainsi, Francine Egger-Sider est l’auteur de plusieurs articles sur le web invisible. Autre point remarquable, la bibliothèque de La Guardia constitue l’un des 12 départements académiques et les cours de maîtrise de l’information apparaissent dans les programmes au même titre que les autres. La bibliothèque est donc entièrement intégrée dans le cursus scolaire des étudiants. (Le compte-rendu complet se trouve sur le blog du congrès)

Cela m’a fait penser que les documentalistes du secondaire ont dû se battre longtemps pour être reconnus comme des porfesseurs-documentalistes, considérant que leur activité de formation à la recherche documentaire est une priorité. Alors à quand une vision moins technicisite de notre métier et des enseignants-chercheurs-bibliothécaires ?

Les résultats du quizz sur la biblioblogosphère

De retour de Reims, avant de publier un probable « Reims, le off » et un plus sérieux « Reims, le bilan », voici les résultats que les foules déchaînées (restons modeste) réclamaient.

  • Les drôles de dames de la BBS : elles décoiffent la profession et sont extrêmement inventives. Ce sont les geemiks.

  • Il a une table à cinq pieds et une chaise à cinq roues : un très grand monsieur de la BBS qui avait publié un billet sur le sujet avant de fermer son blog. C’est Nicomo. (Personnellement, j’ai une table en forme d’oeuf et une chaise en paille, ça doit être pour ça que je ne lui arrive pas à la cheville…)

  • La tatouée de la BBS : elle nous emmène toujours dans un univers de folie, c’est Val.

  • Elle possède d’adorables petites chaussures rouges : elles sont en photo sur son blog. C’est Marlène.

  • Le pâtre de la BBS : le berger qui ramène les brebis, le Guide des Egarés.

  • Son blog a un nom tout simple alors qu’il ne parle que de numérique : La Feuille.

  • Elle a un sac plus lourd que le mien, et pour cause : elle y promène un Eeepc. C’est Sophie.

  • L’aporétique de la BBS : il a appelé son blog Bibliothèque = Public ! JC Brochard.

  • Il a beau être un enseignant chercheur renommé, il n’en est pas moins sensible au power flower : Affordance qui nous avait montré comment créer de belles fleurs.

  • L’homme mystère de la BBS : Melvil Dewey, que personne ne connaissait avant les Biblioblogades.

  • Il adore le design : Vagabondages.

  • L’écureuil de la BBS : Risu.

  • Le geek lyrique de la BBS, un petit côté Adamsberg : le très poète De tout sur rien, que j’imagine marcher le long du Maine quand les widgets s’entrechoquent dans sa tête.

  • Il porte un chapeau, son avatar aussi : c’est la première chose que j’avais vérifié à la première journée Bibliothèques hybrides ! C’est Bibliobsession.

  • Le stateux de la BBS : Assessment Librarian.

  • A la BU, elle twitte, dehors elle fait du vélo : Vocivelo.

  • Les wikis, c’est son dada : c’est le papa de Bibliopedia et notre parrain de blogs à tous ! C’est Bruits & chuchotements.

  • Elle vient de changer de nom mais on l’aime toujours : Nannybib.

  • Le musicien du groupe : attention, piège ! Plusieurs réponses étaient possibles. Soit Mediamus, soit Discoblogons.

  • C’est une blogueuse frugivore : la grande Manue du Figoblog.

  • La critique était aisée mais la célébrité lui a nui : elle a supprimé la partie Tranche de vie de son blog suite à son référencement sur Bibliopedia. C’est Callyrhoe.

Question subsidiaire :

  • Il dirige un établissement qui porte le nom d’une arrivée d’étape du Tour de France : Le nombril de Belle-Beille. Il y a une étape de montagne qui arrive régulièrement à Beille, non ?!

Pfff, personne n’a trouvé toutes les réponses. Dommage, je boirais toute seule le champagne spécialement acheté à Reims pour le gagnant !

Bibliothèques hybrides au Congrès de Reims

Pendant le congrès de Reims, les membres du groupe de travail ABF « Bibliothèques hybrides » (dont je fais partie) tiendront un stand. J’espère que vous viendrez nombreux nous y rencontrer…

Le groupe de travail ABF bibliothèques hybrides s’est réuni pour la première fois au siège de l’ABF le vendredi 14 mars 2008. Il comprend à ce jour : 21 bibliothécaires (biblioblogueurs ou pas) représentatifs des différents types de bibliothèques (municipales ou d’intercommunalité, départementales ou universitaires ; petites ou grandes) avec une volonté commune de partager et de collaborer autour du concept de bibliothèques hybrides dans le cadre de notre association professionnelle.

Trois grandes idées ont vu le jour et sont en voie de réalisation à des degrés divers :

1 – Animer un stand pour le prochain Congrès de Reims (12-14 juin 2008) :

* pour évoquer les objectifs du groupe et rencontrer de futurs membres ;

* Sur le stand : 4 postes seront mis à disposition des congressistes (2 pour des consultations rapides des boites email (15 min. max.) : l’hybride café; 2 pour des formations individualisées).

* Des temps d’animations autour des outils du web 2.0 seront ponctuellement proposés : cartes google maps, univers netvibes, créer un blog ou un wiki, utiliser del.icio.us ou twitter… (Voir le programme dans l’onglet STAND BIBLIOTHEQUES HYBRIDES). Les membres du groupe présents au Congrès se relaient pour l’animation.

* Les présentations des différents intervenants du Congrès seront mises régulièrement en ligne sur le blog : http://abfblog.wordpress.com/

2 – Proposer un espace d’expérimentation des outils du Web 2.0 nommé Bibliolab sur la future version du site Internet de l’ABF ;

3 – Effectuer un état de l’art en Région ET proposer des journées d’études ou participer à des colloques autour du développement des outils du Web 2.0 pour la bibliothèque :

* Pour l’état de l’art en Région, l’idée est d’avoir un ou plusieurs correspondants dans les groupes ABF pour une remontée de l’information. Une page de mutualisation de l’information a déjà été créée sur Bibliopédia.

* Les membres du groupe se proposent aussi de créer des tutoriels ou de traduire en français des tutoriels de langue anglaise ou autres…

* En concertation avec la commission pédagogique de l’ABF, le groupe proposera son aide pour l’organisation de journées d’études en France autour du développement des technologies dites 2.0 dans les médiathèques ou des formations vers les organismes de formation institutionnels.

Brise

Les livres sont des miroirs, et l’on y voit que ce qu’on porte en soi-même.
Los libros son espejos : sólo se ve en ellos lo que uno ya lleva dentro.

Carlos Zuiz Zafon, L’ombre du vent
La sombra del viento

Biblioblogades d’été : J – 10, le quizz

Les biblioblogades d’été auront lieu le jeudi 12 juin à Reims, à l’issue des différentes conférences du congrès de Reims et surtout lorsque les bibliothécaires hybrides (j’en suis !) auront rangé leur stand ! Je suis en effet dans l’impossibilité de maintenir la date du vendredi pour cause d’assemblée générale de l’ABF. On m’a dit grand bien des cafés de la place d’Erlon, comme Les trois brasseurs ou Le James Joyce. Dans l’immédiat, je vous propose de nous donner rendez-vous au stand « Bibliothèques hybrides » et de partir de là 🙂

Il reste 10 jours avant ce grand événement. Au cas où vous vous ennuieriez, un petit quizz sur la BBS ! A la question subsidiaire, il ne suffit pas de répondre, il faut surtout dire pourquoi cette bibliothèque porte un tel nom et donner l’explication la plus farfelue possible 🙂 Les réponses seront examinées lors des blogades et le vainqueur sera désigné à ce moment-là. Je fermerai les commentaires de ce billet le 11 à minuit.

  • Les drôles de dames de la BBS,
  • Il a une table à cinq pieds et une chaise à cinq roues,
  • La tatouée de la BBS,
  • Elle possède d’adorables petites chaussures rouges,
  • Le pâtre de la BBS,
  • Son blog a un nom tout simple, pourtant son rythme de publication et la qualité de ses billets sont époustouflants,
  • Il ne fait pas de bruit mais il en dit,
  • Elle a un sac plus lourd que le mien, et pour cause,

  • L’aporétique de la BBS,

  • Il a beau être un enseignant chercheur renommé, il n’en est pas moins sensible au power flower,

  • L’homme mystère de la BBS,

  • Il adore le design,

  • L’écureuil de la BBS,

  • L’Adamsberg de la BBS,

  • Il porte un chapeau, son avatar aussi,

  • Le stateux de la BBS,

  • A la BU, elle twitte, dehors elle fait du vélo,

  • Les wikis, c’est son dada,

  • Elle vient de changer de nom, mais on l’aime toujours, /UPDATE/ elle nous revient !

  • Le musicien du groupe,

  • C’est une blogueuse frugivore,

  • La critique était aisée mais la célébrité lui a nui.

Question subsidiaire :

  • Il dirige un établissement qui porte le nom d’une arrivée d’étape du Tour de France.

L’interculturel en bibliothèque

Notes prises au cours de la journée d’étude de Mediadix le 22 mai 2008. Comme d’habitude, n’hésitez pas à corriger et améliorer.
  • Les différences entre cultures : problèmes ou atouts ? Brian Mac Carron, formateur en communication internationale

Interculturel : regarde en particulier ce qui va faciliter ou rendre plus difficile la communication et la collaboration entre individus et groupes de culture différents. S’appuie sur des niveaux de culture observables comme les comportements verbaux et non-verbaux. Observation des croyances, des valeurs, des normes, de la perception du temps.

Compétences interculturelles : ouverture d’esprit, se connaître et connaître l’autre, augmenter ses connaissances culturelles, développer des techniques interculturelles.

  • Les centres de ressources pour les métiers de la culture

Travaille en partenariat avec différentes associations comme la Croix Rouge, Caritas, l’UNESCO, l’Association livres sans frontières.

Création d’un fonds en langues étrangères dès le départ. Destiné aux migrants et aux Suisses.

Système de mallettes de livres (travail en réseau), accueil de classes.

Objectifs : « Offrir aux migrantEs la possibilité de lire, apprendre et découvrir dans leur langue maternelle.
Offrir aux migrantEs et aux Suisses/ses la possibilité de découvrir d’autres littératures et cultures dans un espace de rencontre et d’échange.
Créer des passerelles entre le pays d’origine et le pays d’accueil et entre les différentes cultures. »

Bibliothèque multilingue de Montréal : importante collection de documents en sept langues : arabe, chinois, espagnol, grec, italien, portugais et vietnamien.

Guides du lecteur dans toutes les langues. Possibilité de s’adresser à des agents interprètes pour l’ensemble des services publics.

Située au palais de la Porte dorée.

Faire connaître et reconnaître la place des immigrés en France.

Fonds essentiellement en langue française.

« L’établissement public de la Porte Dorée – Cité nationale de l’histoire de l’immigration est chargé de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, notamment depuis le XIXe siècle et de contribuer ainsi à la reconnaissance des parcours d’intégration des populations immigrées dans la société française et de faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France. »

  • Société pour l’Education, la Formation et la Recherche interculturelle : SIETAR, Brian Mac Carron

Organisation mondiale à but non lucratif. 3000 membres.

« Son but est de promouvoir et de faciliter l’expansion des connaissances et compétences dans le domaine de la communication internationale et interculturelle. »

A Paris, bibliothèque de 400 documents.

Activité de congrès très soutenue.

  • Parler de l’autre dans la littérature de jeunesse

« L’Alliance des éditeurs indépendants est une association française à but non lucratif, créée en 2002 à l’initiative d’un petit groupe de professionnels du livre et d’animateurs de réseaux. Par la mise en place progressive d’un réseau international d’éditeurs – aujourd’hui 70 éditeurs de 40 nationalités, indépendants des grands groupes, qui se rencontrent régulièrement (rencontre de Dakar 2003 ; rencontres des différents réseaux linguistiques en 2004 et 2005) et travaillent ensemble à des projets éditoriaux, l’Alliance des éditeurs indépendants participe à la circulation des idées, à la construction d’une société civile internationale et à la promotion de la bibliodiversité. »

Rencontres internationales, actions de plaidoyers (lobbying), information et promotion des éditeurs.

Projets de co-édition : livre équitable. Mutualisation des coûts pour une diffusion plus large (le livre ne sera pas vendu au même prix selon les pays).

Objectif : parler de l’autre, se tourner vers celui qui n’est pas encore reconnu.

Modes d’expression : visuelle, audio, écrite.

Travaille exclusivement avec la Corée du Sud.

« Chan-ok, nouvelle maison d’édition jeunesse, invite les 3-9 ans dans une imagerie prodigieuse mêlant passé et présent, formes et couleurs, sens et esprit de la Corée du Sud.

Intégralement conçus par des auteurs et illustrateurs sud-coréens, les livres publiés par Chan-ok reflètent toute la douceur d’une littérature, d’une imagerie venue d’ailleurs et d’un pays d’une grande richesse culturelle. »

  • Faire vivre un fonds multiculturel en bibliothèque en lien avec les populations

Partenariats avec associations, éducation nationale.

Fonds en 6 langues.

Guide du lecteur en 6 langues, sacs de la médiathèque écrits en 6 langues. Publicité dans les quartiers, les centres sociaux, etc.

Possibilité de commander hors-marché dès lors que le fournisseur n’est pas en mesure d’avoir les documents.

Travaille avec des librairies parisiennes.

Pour les albums jeunesse, la bibliothécaire demande un fichier Excel avec une translittération des titres, auteurs, etc. Quand c’est possible, elle demande aussi une traduction (albums jeunesse).

Fonds Afrique et monde arabe, créés en 1976.

Tente de faire des animations en relation qui intéressent tous les publics avec ce fonds.

Objectif : faire se rencontrer les différentes populations.

Peu de publicités des animations mais une présence physique dans les salons, etc.

  • La médiathèque de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Charlotte Perdriau

Médiathèque scientifique avec documentation thématique.

Plutôt en langue française.

Lectures bibliothéconomiques

  • Le livre numérique et l’Union européenne, de Maud PLENER, paru chez L’Harmattan en 2003.

Je ne l’ai que feuilleté. La table des matières est prometteuse, les quelques chapitres que j’ai parcourus détaillés et compréhensibles par la néophyte que je suis. Petit agacement à la lecture de l’introduction : pourquoi faut-il systématiquement remonter au codex et à Gutenberg dès qu’on publie un ouvrage sur le livre ?

J’aime les deux citations liminaires :

« Les livres. Ils sont sur ma table. Je les ai ouverts, au hasard. Je les ai feuilletés. Un apaisement est venu, dont je ne savais pas avoir besoin. Un bonheur de lire, antérieur à l’acte même de lire. Une lumière dérobée par ce premier regard, distriat rapide. » Christian Bobin, Souveraineté du vide, 1981

« On a oublié la parole de l’Apocalypse : « Et je pris les livres des mains de l’Ange et le mangeai, et il était dans ma bouche comme du miel. » Mais qui se soucie encore des anges de nos jours ? Et que sait-on de la vie, de la vraie vie d’un livre ? » Adrien Pasquali, Une vie de livre, 2000.

  • L’Homme-livre, dir. Peter Schnyder, Orizons, 2007.

Actes de colloque passionnants (très littéraires), où l’on apprend que Flaubert écrivait pour lire, un peu à la manière de Manguel, que sa Bovary n’est pas si éloignée du Quichotte dans son refus du principe de réalité. Du point de vue de la femme-livre, Beatrix de Balzac a l’air passionnant. Une citation extraite de la dernière communication pour finir en beauté.

« De l’auteur au bibliomane, toutes les occupations et métiers du livre méritent donc d’être convoqués au grand procès de la littérature. Incunables, bouquins, libelles, tracts, in-folios ! nos auteurs, copistes, enlumineurs, imprimeurs, protes, correcteurs, marchands ou lecteurs n’ont pas fait que traduire à leur façon une vision du monde sans cesse renouvelée. Ils ont démontré, parfois avec leur sang, létroite relation qui lie l’homme-livre à l’homme libre et ont, à ce titre, ouvert nos yeux sur le monde… » Eric Lysoe, « L’homme-livre à la croisée des mondes ou la chair du diable »

  • Le livre : que faire ? La Fabrique, 2008.

Une succession de textes alarmistes or j’aime la déploration… en poésie seulement. Voir la critique qu’en fait d’Olivier Tacheau. Je serais tout de même un peu moins sévère que lui mais comme je bats la flemme pour rédiger ma propre critique, je vous confie à ses bons soins.

  • Où va le livre ? éd. 2007-2008, sous la direction de Jean-Yves Mollier, La Dispute, 2007.

Lecture du chapitre 12 « Du livre aux bibliothèques », par Christophe Pavlidès. L’auteur dresse un état des lieux, en insistant sur les deux symboles que constituent Tolbiac et la BPI. Il revient également sur les lois qui ont directement concerné la profession (droit de prêt, DADVSI).

Une phrase qui m’a parue particulièrement pertinente : « Comment la culture juridique vient au bibliothécaire à son corps défendant », dans le paragraphe « Pluralisme et censure » (affaires des bibliothèques d’Orange et de Vitrolles).
Il me semble que la question de la « culture juridique » est cruciale en ce qui concerne les produits culturels dématérialisés où l’on s’achemine de plus en plus vers des négociations contractuelles. Par ailleurs, les possibilités offertes par les nouveaux outils, et notamment ceux du web 2.0, vont parfois à l’encontre de la législation sur le droit d’auteur et sur le droit au respect de la vie privée, autant de notions qui ne sont pas toujours maîtrisées. Lors de mes stages, je me suis amusée, peste que je suis, à poser la question des droits à tous mes interlocuteurs. Les réponses allèrent de la méconnaissance totale à une sourde colère. Enfin, d’un point de vue plus privessionnel, tenir un biblioblog nécessite également une culture juridique.

Pour finir, quelques liens :

Premiers pas sur Second Life

Pour diverses raisons, j’ai fini par me décider à partir en villégiature sur Second Life. Voici quelques impressions rapportées de ces périples.
  • pourquoi diable aller se créer une seconde vie quand celle-ci est déjà suffisamment compliquée ?

  • je reste totalement insensible à ces palmiers stylisés, à cette mer plate, d’un bleu inchangé, qui sont à une île ce que « la gynécologie est à l’érotisme » (Bedos),

  • résumé par Risu en « Liberlibri découvre l’agoraphobie virtuelle », mes passages sur SL ne sont que des évitements des autres avatars que je croise pour cause de timidité virtuellement transposable.

  • conséquence de la ligne précédente, je n’ai pas engagé la conversation avec l’un des fondateurs de la bibliothèque francophone que j’ai pourtant croisé lors d’un de mes passages. Honte à moi !

  • en matière de bibliothèques, je suis déçue que tout renvoie à des liens externes. Quel besoin de perdre du temps à chercher le bon endroit, à réussir à y arriver sans trop de dommages, pour être redirigé sur … Gallica !

Cependant, en tant que professionnelle, je pense que si nos usagers trouvent leur compte sur Second Life et s’intéressent aux différentes bibliothèques qui s’y trouvent, nous nous devons de leur offrir ce service. Je l’assurerai donc si d’aventure on me le demande (dès que je cesserai de me cogner partout, naturellement !).

Enfin, j’ai totalement oublié d’assister à une lecture de Vian qui avait lieu la semaine dernière à la bibliothèque francophone mais je me rattraperai à la prochaine parce que ce genre d’événement me plaît beaucoup.

Pour en savoir plus sur Second Life et les bibliothèques, on peut lire les nombreux billets de Vagabondages, qui a réservé au sujet une catégorie de son blog. Assessment librarian a également produit un support de formation intéressant.

Devinette

Quel est le produit culturel le plus vendu au monde ???

Avec 6 millions d’exemplaires vendus en 1 semaine (3.6 millions le premier jour!), Gran Theft Auto est assurément le plus gros succès de toute l’histoire des jeux vidéo. Il est même en passe de devenir le plus gros succès commercial pour un produit culturel, concurrençant par exemple les blockbuster américains qui sortent dans la même période.

via ToCoda.Fr

Il va falloir se mettre à la page, et vite : tous chez Bib en folie !
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