- Agrégateur : sans lui, point de salut. Outil indispensable pour une veille efficace. Greader
- Blog : complémentaire de la veille, nécessaire mise en perspective des lectures faites. WordPress, hébergé par mes soins.
- Twitter : réseau, échanges, entraide, infos fraîches
- Facebook : rejoint Twitter
- LinkedIn : réseau professionnel
- Delicious/Diigo : archiver, classer
- Flickr : photos
- Librarything/Zotero : bibliographies
- Tumblr : carnet de citations
- Slideshare : présentations
- Friendfeed : relier tout ça.
Auteur/autrice : Cécile Arènes (Page 19 of 42)
Aucun livre ne peut exister par lui-même; il est toujours dans un rapport d’appui et de dépendance à l’égard des autres; il est un point dans un réseau; il comporte un système d’indications qui renvoient – explicitement ou non – à d’autres livres, ou à d’autres textes, ou à d’autres phrases.
Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient—le mot n’est pas trop vaste—au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt… public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.
Contrainte par la demande générale dûment exprimée par gazouillis avant les vêpres, voici donc un compte-rendu de la lecture de l’Oulipo, qui a eu lieu ce soir, à la BnF.
Au cours des dix dernières années, de quoi a-t-on parlé dans le monde du livre ? En ces temps où la lecture connaît une stagnation qui n’est pas réjouissante, on ne débat que de réglementations, de restrictions, on combat des fantasmes, on cherche des coupables : le photocopillage, le prêt entre bibliothèques, le grand méchant Google. On ne peut qu’être frappé par le repli sur soi, le corporatisme, la frilosité, la plainte constante. Mais ce sont les lecteurs qu’on punit. La Commission européenne a appliqué les modes de régulation du secteur audiovisuel au livre. Fatale erreur.
[…]
Alors oui, à côté des “vrais” livres imprimés qui ont de beaux jours devant eux, il faut aussi mettre à disposition sur la Toile tout ce que la culture a pu produire de meilleur hier et aujourd’hui. Il faut inventer de nouveaux modèles d’éditeurs, de libraires, de bibliothèques, aptes à naviguer entre le matériel et le virtuel, à offrir des textes imprimés et des textes électroniques.
Martine Poulain, Livres Hebdo n°802, 18 décembre 2009.
L’article intégral vaut vraiment la peine d’être lu !
Il y a des moments où le monde bouge et où l’on a besoin d’un réconfort collectif, mais il y a aussi de grands moments que l’on savoure mieux en privé.
Julian Barnes, A jamais et autres nouvelles, “Ermitage”
Extrait d’une nouvelle où les personnages ne prennent pas part aux festivités de la petite communauté où ils se trouvent, curieusement je pense à l’ensemble des médias sociaux en lisant ces lignes.
J’ai plus de 160 amis sur facebook.
J’ai plus de 200 followers sur twitter et je suis environ 300 twitterers. J’ai fêté mon 2000e twit récemment. A un moment donné, j’ai eu une telle impression d’infobésité que j’ai supprimé le compte quelques jours. J’en ai recréé un nouveau, cela dit…
Moins importants mais néanmoins là, une cinquantaine de contacts sur Netvibes et plus de 50 sur friendfeed (je parle de ceux que je suis, pas de ceux qui me suivent).
J’ai dépassé les 350 abonnements dans mon Google reader. Dès que je passe quelques jours sans l’ouvrir, il passe à +1000 flux non lus.
J’ai publié plus de 300 articles sur mon blog et il y a déjà plus de 600 commentaires sous ces notes.
Et je me pose toujours autant de questions sur l’utilité, la vacuité de tout ça…
En attendant que je trouve des réponses, si jamais je les trouve un jour, voici quelques éléments sur la gestion courante de ces flux : le nerf de la guerre, les listes !
– facebook : une liste pour les « vrais » gens, ceux avec qui on se connaît dans la vraie vie et une liste plus pro. Je peux ainsi faire le tri lorsque je souhaite lire les actualités et les mises à jour de statuts.
– twitter : pour me simplifier la vie, je lis mes twits via twitterfox, un module complémentaire de firefox indispensable. Sur twitter, enfin des listes, ce qui va me simplifier considérablement la vie, ne serait-ce que pour que les gens que je veux suivre attentivement ne soient pas noyés sous la masse… Aaaaah, Twitter, c’est un peu comme la pause café, c’est une perte de temps au sens strict, c’est vrai, mais c’est aussi là qu’on glane d’excellentes informations. Concernant le mélange des genres sur ce service, que celui qui n’a jamais parlé de ses enfants, de son chien, de son dernier week-end sur son lieu de travail, jette la première pierre à Twitter !
– Google reader : le coeur de ma veille. Non seulement, j’y ai les blogs mais j’essaie d’y adjoindre les autres services auxquels je suis abonnée pour simplifier les choses. Un seul outil = plus d’efficacité. Mes flux sont organisés dans différentes catégories, classées par ordre d’importance, de la façon suivante : les blogs francophones (75 environ, mais c’est une catégorie qui grossit en permanence), les blogs d’établissement (une vingtaine), les hispanophones, par ordre alphabétique. Suit le dossier TIC (je sais, son nom est affreux, je vais le renommer) avec une trentaine de flux, classés par importance : ceux que je ne dois pas manquer sont en tête de liste, les autres seront lus si j’ai le temps. Vient ensuite la catégorie littérature, également classée par ordre d’importance. Actualitté et Fabula sont à part, tout simplement parce qu’ils publient beaucoup et que je tiens à ce que chaque dossier de flux reste à une taille décente. Puis une micro-catégorie Twits avec le blog Twitterien et quelques twitterers que je suis via RSS. Ils sont suivis par les alertes google sur le mot… Bibliothèque.
J’ai également mis sur mon Greader le flux de mon network Delicious et le flux de mes contacts Friendfeed. Pour Friendfeed, j’ai fait deux listes : favoris et pro. Les favoris ne sont rien de plus que les gens qui ont les mêmes centres d’intérêt que moi (c’est-à-dire qu’ils travaillent presque tous dans des établissements d’enseignement supérieur). Dans ces listes Friendfeed, j’ai masqué systématiquement les entrées redondantes : les twits, les Delicious, etc. Ce qui arrive dans mon agrégateur est ainsi déjà filtré. J’ai aussi un dossier Actualité qui regroupe les pages cultures de grands quotidiens et une catégorie « Et alii » dans laquelle je mets divers blogs que j’aime consulter mais que je ne lis que si j’ai du temps. Idem pour la catégorie Thé.
Je n’employais pas beaucoup les tags, c’est un tort, je commence à le faire pour les billets dits Suivis.
– le blog : les billets sont écrits à l’avance et planifiés. Depuis un an environ, j’ai environ un mois d’avance. On me demande souvent comment je fais, j’écris plus que je ne publie, voilà tout (un syndrome Nothomb, diront les mauvaises langues). J’ai renoncé à écrire des billets sur des outils, sauf s’ils me paraissent excellents et n’ont pas été signalés par d’autres. Quand je repère un outil, je partage l’information via la liste de partage de mon Google reader et, par ricochet, via Friendfeed. Pour les billets du blog, lorsque je repère sur la toile quelque chose qui m’intéresse pour une éventuelle publication, je le mets dans Delicious dans une catégorie tenue secrète et je coche soigneusement « Do not share »
Les choses pour lesquelles j’ai un doute vont dans Read it later, une petite application pour firefox, très pratique, qui peut se synchroniser en ligne quand on utilise plusieurs ordinateurs.
J’écris de moins en moins à la main, même si je le regrette (j’adore écrire avec mon Waterman qui me tâche le bout des doigts). En général, je tape le texte dans le bloc-notes ou dans un Google doc, sans mise en page, et je l’envoie dans le Germoir à billets. Je le reprends souvent plusieurs fois avant de le planifier sur le blog.