Bibliothéconomie & Cie. - Dir. publ. et réd. en chef Cécile Arènes. - Paris : [s. n.], 2006 - ... .

Auteur/autrice : Cécile Arènes (Page 32 of 42)

Le bruit du monde

Dans l’édition dominicale du Monde se trouve une tribune qui a abordé la question de la conservation des documents numériques.

A la longue tes oreilles s’habitueront à entendre le bruit de la foule avec autant de plaisir que le bruit d’une cascade… car l’âme sereine et tranquille est inaccessible aux nuages extérieurs et sourde à tous les bruits du dehors.

Pétrarque, Secretum

Bibeloterie : retour de pérégrinations…

A côté, tout d’abord… 17 millions d’euros investis par ma nouvelle ville pour ouvrir 4 nouvelles bibliothèques : c’est-y pas beau ?!

Et de l’autre côté des Pyrénées :
– un blog plein d’humour, malheureusement en pause en ce moment. Ne ratez surtout pas ça,
– un billet sur la législation en matière de bib, parce qu’ils l’ont, eux, leur « ley de la lectura, del libro y de las bibliotecas »,
– sur l’incontournable Deakialli DocuMental, ce dont nous avons tous besoin en ce moment : 10 bonnes raisons de bloguer (je les traduis quand j’ai un peu de temps). Si vous n’en lisez qu’un, lisez assurément celui-là !
– y para acabar, para hoy, mi vuelta de la bitácoras, un billet sur la biblioblogosphère espagnole qui résume l’étude publiée par El profesional de la información, qu’on peut lire ici.

Et je vous laisse méditer sur ces mots, repérés aussi chez Deakialli :

“La información no es sinónimo de conocimiento. La información es sólo datos, partes de una totalidad. El conocimiento tiene un imperativo moral de mejorar la unión entre el espíritu y el intelecto”.

Ruth Nanda Anshen, filósofa y escritora (1900-2003).

Horue*

C’est arrivé pas si loin de chez vous.

J’avais déjà parlé de ce colloque sur la représentation de la bibliothèque dans la littérature contemporaine, en voici les actes.

Et je vous laisse méditer sur ces mots d’André Schiffrin :

A mon sens, pour la première fois en Europe de l’ouest, les idées sont jugées non pas par leur importance, mais par la rentabilité.

via Eurozine et Biblio-fr

* surf, surfer en tahitien (on roule le R et le U se prononce OU). Les premiers mots que je vous avais signalés comme en étant la traduction étaient, semble-t-il, hawaïens. Honte à moi ! A ma décharge, il existe beaucoup de mots pour dire surf en tahitien, mais pas autant que pour la neige en inuit.

L’idée du soir

Vous en avez marre de bloguer dans votre coin ?

Vous vous sentez seul ?

Vous ne supportez plus votre tête-à-tête vespéral avec votre écran ?

ET SI ON ORGANISAIT DES BIBLIOBLOGADES ?!?

On pourrait :

– arriver avec un loup pour garder son anonymat, en communiquant seulement son pseudo, pour les plus farouches d’entre nous,

– jouer à qui est qui (tu trouves qu’elle a une tête de liberlibri, elle, là-bas ? Ben, p’t’êt’, vu qu’elle parle avec Risu ! C’est qui, Risu ? Mais si, tu sais, l’iutien qui ne parle que de portails ! Ah, oui !),

– pour les plus sérieux d’entre nous, organiser un séminaire, quand même, du genre : mémoires d’un nombril, comment je me suis retrouvé blogueur/se à l’insu de mon plein gré,

– et finir par un biblioquizz : je suis un promeneur qui aime à errer sur la toile, en ce moment, mes pas me portent vers les contrée de SL, je suis ???

LES BIBLIOBLOGADES, UNE ALTERNATIVE PRATIQUE AU BLOG !!!

Reste à savoir maintenant à quelle période on a la plus grande concentration de biblioblogueurs sur Paris… Au moment du salon du livre, en mars ?

Nous sommes en 2008, j’ai moins envie de bloguer…

Où l’auteure de ce blog, qui a déjà supprimé deux blogs en 2007 pour se recentrer sur celui-ci, se pose sérieusement la question de passer à autre chose.

Pourquoi ?

Le poste que j’occupe actuellement ne m’inspire pas de longues tirades loghorréiques à vous soumettre. Sa description peut donner lieu à quelques billets, tout au plus, et d’un intérêt très relatif. C’est peut-être pour ça, finalement, que le B et les C sont moins représentés dans la biblioblogosphère : nous sommes moins souvent en train de plancher sur des projets.

J’ai moins le courage qu’auparavant de rester devant mon écran jusqu’à une heure du matin pour lire les autres biblioblogs pour évoquer la profession. Car un bon blogueur est d’abord un bon lecteur. Et j’ai surtout l’impression de verser dans :

la Lazysphère (= blogosphère paresseuse) : rassemble un groupe de bloggers (…) qui plutôt que d’avancer de nouvelles idées ou d’écrire des choses originales, rebondissent simplement sur les dernières actualités en ajoutant « moi aussi » à la fin de leur billet. (via Affordance)


Malgré mes efforts, je n’ai toujours pas mon diplôme de geekette, ce qui freine mes élans bibliocréatifs.

Enfin, j’ai tellement de choses à découvrir dans ma nouvelle ville que je ne crois pas qu’il va me rester de temps…

J’ai bien visité quelques bibliothèques, je pourrais faire un compte-rendu de mes impressions. Mais que dire qui ne se trouve déjà sur leurs sites ? Quel besoin d’être redondante ?

Je dois cependant ajouter que c’est grâce à la pratique du blog, puis de mon avorton de site, que j’ai eu mon concours. Je pense que c’est mon discours sur l’intégration des nouveaux outils dans les pratiques professionnelles qui a fait pencher la balance. Cela, je le dois à la biblioblogosphère. A tous, un grand merci !

Se pose la question de rester un blog littéraire. Là encore, moins de passion à rédiger des critiques.

Au fond, pourquoi continuer à poster quand on peut se contenter de lire ceux qui le font mieux que soi ?

A moins que la découverte de la biblioblogosphère espagnole ne change la donne…

I have a dream

Le site internet fut réalisé en 2004 par l’équipe de la bibliothèque elle-même. La bibliothèque a, en effet, souhaité pouvoir maîtriser ses services numériques et a donc cherché à recruter des personnels avec la double compétence bibliothéconomique et informatique.

Arabesques, n°48, oct-déc 2007, « OPAC 2.0 à la bib de Saint-Herblain ».

La grande case

A propos de la médiathèque du Centre culturel Tjibaou de Nouméa ces lignes :

une médiathèque trouve ici sa place. À la fois lieu de mémoire et d’information et consacré aux cultures kanak et océaniennes, ce centre de ressources multimédia représente un vrai carrefour des sociétés du pacifique.

Il me semble que ce carrefour devrait trouver sa place entre mémoire et info, que ce lieu passerelle entre les différentes cultures devrait être l’essence même de tous nos établissements…

via Clicanoo

Me revoilà !

Bonne année 2008 à tous, si par hasard il me reste encore des lecteurs après cette longue absence….

Déménagement, fêtes, emménagement et autres réjouissances ont fortement ralenti mon activité sur le net. Mon agrégateur et mon dossier biblio-fr frôlent la catastrophe naturelle !

A très bientôt pour de nouveaux billets 🙂

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