Citations

La finalité de la politique numérique dans l’enseignement supérieur doit être l’amélioration de la qualité de service aux étudiants pour faciliter leur réussite dans le parcours universitaire. Elle vise également à mettre l’université française au niveau des meilleures universités étrangères. Elle doit permettre à tout étudiant d’avoir accès à l’ensemble de ses ressources pédagogiques nécessaires à son apprentissage à tout moment et en tout lieu.

On peut être un adepte de la lenteur, du temps dédié à la lecture continue, ininterrompue, et apprécier par ailleurs les glissades étourdissantes sur le web. On peut twitter, bloguer, recevoir des pokes sur Facebook, zapper d’un billet de son agrégateur à un autre, puis fermer sa porte, et se plonger dans ce gros livre de Richard Powers qui va nous empêcher d’éteindre la lampe de chevet à une heure raisonnable. On peut chérir les couvertures usées des livres trop souvent relus, craquer parfois dans les librairies au delà du raisonnable, et se servir d’une liseuse dans le métro ( où parfois, des passagers vous demandent de leur montrer l’objet de plus près ).

Virginie Clayssen, teXtes

Le futur des bibliothèques se prépare par le contenu des concours et des formations, et doit également être inscrit dans les organigrammes : la bibnum, la bibliothèque hybride, en particulier, ne sont pas des danseuses ou de vagues occupations pour quelques allumés du clavier et/ou rêveurs, mais participent très largement au cœur du métier de bibliothécaire en ce siècle (pour mémoire, le 21ème). Ne pas voir cela est se condamner, et condamner les bibliothèques.

Daniel Bourrion, De tout sur rien

La découverte de l’univers intérieur de cette vaste bibliothèque éveille d’abord un imaginaire aux multiples facettes. On pense à Borges et à sa “bibliothèque de Babel” qui se déploie à l’infini. On est saisi par le sentiment de pénétrer dans un monde en soi, un monde dont il est impossible de saisir les limites, qui ne se laisse approcher que par fragments. La dimension poétique de cette appréhension de l’espace stimule notre imaginaire.

Bruno Gaudin, “Point de vue de l’architecte chargé du projet de rénovation”, Revue de la Bibliothèque nationale de France, n° 30, 2008. Dossier “Rue de Richelieu, hier et demain”.

Je définis le web 2.0 comme étant la conception de systèmes qui mettent à profit les effets des réseaux sociaux pour tirer le meilleur de ceux qui les utilisent, ou pour parler plus simplement, mettre à profit “l’intelligence collective”. Cela inclut bien entendu la collaboration en réseaux formels mais cela devrait englober également toutes manières de créer des synergies en connectant les individus à un réseau.

Tim O’Reilly, O’Reilly radar (via Bertrand Duperrin, traduit par lui)

Les deux jambes de la bibliothèque
La jambe droite, la bibliothèque visible, peut être étendue grâce à la rotation des collections, horizontale ou asymétrique (comme font les BDP) tandis que la jambe gauche (la bibliothèque invisible) peut l’être par le prêt entre bibliothèques, horizontale ou asymétrique (comme celui de la réserve centrale de la Ville de Paris) : c’est ce que je nomme le « double réseautage », en utilisant un mot québécois bien commode. Puis je propose d’utiliser le modèle de la longue traîne pour rendre compte d’un fonctionnement en réseau des bibliothèques. Je conclus que la coopération et la mutualisation, appuyée sur les catalogues collectifs et une logistique de transport, permettre d’étendre l’offre pour satisfaire à bon compte les demandes récurrentes ou marginales.