Bibliothéconomie & Cie. - Dir. publ. et réd. en chef Cécile Arènes. - Paris : [s. n.], 2006 - ... .

Auteur/autrice : Cécile Arènes (Page 36 of 42)

Anonyme, suite et fin

Mais pourquoi cet article du BBF a-t-il déclenché chez moi une telle logorrhée ?! C’est sans doute que, passé le seuil de la troisième théière, je suis facilement irritable…

Bref, il m’apparaît aujourd’hui tout simplement qu’il se trouve une grande différence entre considérer son blog comme un outil de travail et le tenir pour un espace personnel où l’on évoque sa profession. C’est finalement la délicate frontière entre travail et profession, à laquelle je m’étais déjà intéressée . Je me rends compte en relisant ce vieux billet que je n’ai pas trop varié de point de vue depuis un an.

Ainsi, j’officie sur le web à trois niveaux :
– un blog fantasque que seuls mes prochent connaissent : niveau personnel
– ce blog : niveau « privessionnel »
– un blog sur le mémoire et un site sur le DUT, très officiels : niveau professionnel ou plutôt estudiantin.
Je reste anonyme en niveau 1 et 2 mais pas en 3. Le problème est que le blog qui se trouve dans les limbes entre personnel et professionnel, Liber libri, est précisément le plus connu. Aussi, il m’arrive parfois de penser à une refonte des niveaux estudiantin et privessionnel. C’est à l’étude.

« Une histoire de l’édition à l’époque contemporaine »

450 pages très denses d’information tout aussi conséquentes sur le monde du livre. L’ouvrage d’Elisabeth Parinet évoque l’activité éditoriale depuis la démocratisation de la lecture et la baisse du prix du papier au XIXe siècle. Considérations économiques, anecdotes croustillantes, faits historiques, le panorama qui est dressé est très complet. L’ouvrage traverse le siècle de Michel Lévy et celui de Gallimard pour se clore sur les inquiétantes concentrations de ces dernières années.

Pépites : une bibliographie fournie
une chronologie du livre

Relecture : mon billet est aussi court que ce livre est complet !

Télécharger, écouter, voir : les enjeux des nouvelles technologies dans les médiathèques

Quelques notes sur la journée professionnelle de Saint-Médard-en-Jalles, qui s’est tenue le 5 avril.
Désolée, je n’ai pas le temps de créer les liens vers les sites des bibliothèques mentionnées…

Musique et vidéo dans les médiathèques : vue d’ensemble, Benoît Michel et Alban Pichon

Téléchargement
17 % des Français, soit 1 sur 6. Chez les 18-24 ans, 2 sur 5.
14 % ont téléchargé sans payer
5 % en payant
2 % gratuitement et en payant.
31 % des internautes téléchargent : musique (79 %), films (37 %), jeux vidéos (22 %)
Raisons : facilité d’usage, découverte des titres (et prix…)
Les ¾ des français déclarent consommer autant de produits culturels malgré les téléchargements.

Equipement informatique
55 % des Français
46 % connectés

Consommation DVD
Français regardent 3,8 films par mois, 5 chez les 20-24 ans
La population d’internautes est plus cinéphile que la moyenne
50 % des possesseurs de DVD empruntent
2 profils : – ciné-club, CSP élevées, empruntent en médiathèque, téléchargent
– utilitariste, CSP moins élevées

Enjeux de la numérisation suivant les types d’établissements
INA : préservation et valorisation
BnF : conservation, communication, collecte
BPI : mise à disposition des films documentaires

Accès au document
Dans l’institution qui possède les droits ; dans une médiathèque partenaire ; chez soi ; prêt ou vente
Téléchargement payant à la médiathèque de la communauté française de Belgique
Abonnement chez Naxos pour une écoute en streaming
Contenus libres de droits : l’e-music box de la bibliothèque de Limoges

Conclusion
Médiathèque doit réaffirmer sa volonté de transmettre.

Question à propos de la qualité du document téléchargé.
Ne se posera plus avec la fibre optique.

La loi DADVSI et ses règlements d’application

L’esprit des textes, les contraintes, les contradictions, ses incidences sur les bibliothèques, Marie Dinclaux

Concerne les droits d’auteur (droits liés à la création) et les droits voisins (mise en circulation, diffusion, enregistrement de l’œuvre).
Droits d’auteur (patrimoniaux) : 70 ans après la mort de l’auteur, droits moraux (extra-patrimoniaux) : perpétuels
Droits voisins : 50 ans

Le droit d’auteur prévoyait un droit de représentation. Or la DADVSI utilise le terme de droit de communication. Reprise du terme employé par l’Organisation Mondiale de La Propriété Intellectuelle (OPMI)

Retard de la France en mettre en place la directive européenne

La DADVSI concerne les DRM, les ARMT, les exceptions au droit d’auteur, le droit d’auteur des fonctionnaires.

I – Comment utiliser une œuvre protégée ?

A – Cadre général
Article 335-2 du code de la propriété intellectuelle.
Cession : auteur ou titulaire abdique ses droits. Est exclusive.
Concession : licence, implique l’octroi d’un droit non exclusif
Tous les autres procédés sont des contrefaçons (article 21)

B – Les exceptions

1) L’exception obligatoire
L’article L. 122-5 prévoit la possibilité de faire, entre autres, parodies, pastiches…
Alinéa 6 : mise en mémoire temporaire de fichiers numériques représentatifs d’œuvre pour le fonctionnement des réseaux, l’acheminement de l’information.
2) L’exception facultative
Alinéa 8 : exception au droit de reproduction à des fins de conservation par les bibliothèques
Alinéa 3 : exception pédagogique à des fins de recherche. MAIS PAS pour les œuvres à des fins pédagogiques (grammaire, langue, etc.), pas pour les œuvres à caractère ludique (l’enseignement doit-il être rébarbatif pour être libre de droits ?), pas pour les partitions de musique (ni dans les collèges, ni dans les écoles de musique), pas pour l’intégralité des films documentaires
Alinéa 7 : exception au bénéfice des handicapés au sein des espaces culturels, multimédias qui ont des services pour les handicapés. Tient compte du taux d’usagers et du taux d’incapacité.
Alinéa 9 : exception à des fins d’information pour les œuvres d’art dans la presse

C – La copie privée

La première exception du code de la propriété intellectuelle
Article L. 122-5, alinéas 1 & 2.
Rémunération pour les ayant droits grâce à la redevance sur les supports vierges, article L. 311-1.
Vision très stricte du droit de copie : le petit frère mais pas le meilleur ami.

II – Les protections supplémentaires pour les titulaires des droits d’auteur et des droits voisins

A – Les mesures techniques

Les Mesures Techniques de Protection de l’information (MTP, ou DRM)

B – Le test des trois étapes

Application dans le droit français de la convention de Berne de 1967. Pour l’exonération des droits, trois étapes :
– cas spéciaux
– il ne doit pas être porté atteinte à l’exploitation de l’œuvre
– pas de préjudice aux intérêts légitimes

Conclusion

Loi compliquée dont le coût de gestion va peser sur les auteurs et les consommateurs.
Voie de répression avec des peines extravagantes.
Loi qui n’assure pas la sécurité juridique : attente de l’interprétation jurisprudentielle.
France n’a pas tenu compte des directives européennes.
Législateur a tenu compte des firmes et leurs exigences des années 90.
Pourquoi ne pas penser un accès à la culture comme celui qu’Albert Jacquard propose pour les médicaments ?

La mise en œuvre : enjeux juridiques, enjeux économiques, Gérard Elbaze

medias-cite.org
Loi DADVSI engendre des problèmes. Idem pour la loi anti-terroriste qui pose problème car elle trace les usagers (journée d’étude à ce sujet fin mai – début juin)
Apparition d’internet en France en 1996. Transcription de la directive de l’OMPI en France en 2001.
Or, dès 1998, apparition de Napster (mp3)
2000 : première version de GNUtella et connexion P2P.
Textes qui génèrent la DADVSI datent donc d’une époque où ni les infrastructures, ni les outils, ni les usages n’étaient de l’envergure des pratiques actuelles. Textes envisagés sont faiblement compatibles avec les pratiques culturelles observées.
Parallèlement, les industriels abandonnent le lobby sur les DRM.
Commission européenne remet en cause la pertinence de l’EUCD. Une mission d’évaluation a été mise en place en août 2006, alors même que la France votait la DADVSI.
Paradoxe : les fournisseurs d’accès internet font leur publicité sur le fait de pouvoir écouter de la musique…
Au moment des débats sur la DADVSI, certains industriels sont allés jusqu’à faire du lobbying (illégal) à l’Assemblée nationale.
Prétendu intérêt des auteurs : Johnny Halliday n’a pas accès à son catalogue.
Notion d’interopérabilité a été perdue après le passage du texte au conseil constitutionnel.
MTP : anti-copie (copie interdite, perte de qualité, copies limitées en nombre), anti-usage (lecture sur un seul type de logiciels ou de baladeurs. Idem pour les futurs modèles de TV), identification de l’utilisateur, tatouage de l’œuvre (signal caché qui apparaît à l’impression, trace la redistribution), traçage de l’usage.
Pour exécuter la même œuvre sur plusieurs postes, il faut acheter plusieurs fois l’œuvre.
Depuis la promulgation de la loi, VLC est considéré comme illégal.
Problèmes posés par les DCU anti-usage (ne pas pouvoir lire son cd sur un auto radio)
Antivirus qui répare les failles de sécurité d’un DRM est dans l’illégalité, donc l’usager aussi.

Action des bibliothécaires : choix à faire. Soit métier de contrôleur d’usages, soit accompagnateur d’usages. Doivent faire remonter les problèmes liés à la loi.
Premiers contrôles de l’information à la Renaissance : auprès des imprimeurs, pas les auteurs.
Lawrence Lessing, L’avenir des idées, Le sort des biens communs à l’heure des réseaux numériques. Presses universitaires de Lyon

Présentation du logiciel OPSYS et du système POLYPHONIE, Thierry Aznar

Récupération de données MP3 et JPEG. Fusion avec le code barre commercial. Puis une seule et même notice.
Travail de reprise de notices.

Nouer des partenariats en bibliothèques autour des services en ligne, Louis Burle

Sept sites à Troyes.
Pas de tradition culturelle dans l’agglomération, 40 % de la population en HLM, 7 % d’inscrits à la médiathèque.
Ressources électroniques et collections dématérialisées représentent des économies pour la médiathèque. Mais sont considérées comme complémentaires des collections existantes et n’ont pas vocation à les remplacer. Aujourd’hui, pour qu’elles fonctionnent bien, accompagnement des usagers est nécessaire.
Mise en place de services à distance : VOD, Bibliosésame, Sinbad.
Médiathèque doit s’adapter aux usages : téléchargements. Mais offre des médiathèques doit rester dans le cadre légal.
Partenariat avec ARTE (vod) : paiement à l’acte. Médiathèque joue le rôle de prestataire de services. Pas intéressant sur le long terme mais important de sensibiliser les usagers.
1250 téléchargements potentiels.
Peu d’inscrits mais pas de communication sur la mise en place de ce nouveau service car c’est l’usager qui doit venir chercher l’info.
Un million d’euros de budget global, 2000 pour ARTE VOD.

L’offre de vidéo à la demande d’ARTE à destination des médiathèques : présentation, retours d’expérience et pistes de réflexion, Agnès Lanoë

Plusieurs demandes de collectivités : Troyes, Fresnes…
Catalogue de 800 programmes.
Coûts : de licence (DRM) avec le droit d’utilisation associé au fichier ; de bande passante : données transportées sur le réseau, sont facturées à l’éditeur.
Problème pour les médiathèques : ARTE ne peut pas proposer de services illimités. Création de comptes pour les médiathèques : pour 2000 euros, un certain nombre de programmes (usager limité à 3 pour 21 jours). Avantages de la VOD : 24h/24h.
Usager de Troyes atterrit sur site ARTE. Pas plus de travail pour le personnel de la médiathèque. Consommation à l’acte ou accès simultané où le responsable de la médiathèque fait une sélection de programmes.
BPI : consultation. 150 postes en accès libre. 6 programmes visibles tous les jours (pour les six premiers arrivés).
DRM autorise seulement la lecture sur le poste qui a effectué le paiement (car programme locatif en médiathèque). Possibilité de mettre sur son baladeur si définitif (mais pas le cas de la médiathèque).
Question : quid de la confidentialité ? DRM trace l’usager et ARTE conserve des données sur les usagers de la médiathèque ? Oui, mais c’est déclaré à la CNIL.

Musique : la fiancée du pirate, Arsène Ott

Portail des bibliothécaires musicaux : acim.asso.fr
Premier pirate : Mozart, quand il a copié de mémoire le miserere d’Alegri, alors que les droits appartenaient à la chapelle Sixtine !
Documents sonores = 7/8 prêts par an ; livres = 3/4 prêts par an. Or personne n’a pas pensé à supprimer les collections sur papier. Lié à la sacralisation de l’imprimé.
Années après années, beaucoup d’œuvres tombent dans le domaine public : travail de catalogage important et nécessité de mutualiser les ressources.
Tout ce qui est techniquement possible ne l’est pas forcément en termes de droits, etc. Le bibliothécaire d’aujourd’hui est donc un contorsionniste de l’information pour qui il devient difficile de construire une offre.
Pourtant, bibliothécaire ne doit pas être le témoin des changements mais doit savoir exploiter les nouveautés.

Le portail de la médiathèque de la Cité de la musique : du bibliographique au multimédia, Marie-Hélène Serra

« La technologie au service du mélomane »

Offre de streaming.
Comment utiliser les technologies pour répondre aux missions des bibliothèques ?
Missions : patrimoine, mémoire, médiation culturelle, action pédagogique, maîtrise juridique.
Médiathèque : consultation uniquement.

Patrimoine/mémoire : numérisation et mise en ligne de concerts et conférences
150 concerts par an.
Projet de diffusion : intranet, internet et extranet (bibliothèques en régions)
Numérisation et mise en ligne : accès à l’œuvre ou à la partie d’œuvre.
Catalogage des concerts avec des notices MARC à trois niveaux : concert, œuvre musicale, partie d’œuvre interprétée + note de programme.
Difficulté : créer une fluidité entre la recherche (monde bibliographique) et le multimédia (consultation).

Edition multimédia par les bibliothécaires
Offrir des outils simples : bibliographies avec liens, travail sur la page d’accueil du portail (nouveautés, …), réalisation de dossiers multimédia.

Guides d’écoute interactive
Permettre au public de travailler son oreille.
Démonstration gé-nia-le !

Réseau extranet
Diffusion sécurisée des ressources à l’extérieur. Quand connexion en région, surfacturation. Est adressée à la médiathèque concernée.

Synthèse, Sabine Noël

Les bibliothèques sont bouleversées par l’offre numérique : nécessité de trouver de nouvelles voies, d’expérimenter de nouveaux services. Pose de nombreuses questions : moyens économiques, techniques et humains. Amorce de réponse dans la mutualisation des services.

Au salon du livre

Il y a peu de monde ! Moi qui imaginais devoir slalomer entre les allées, j’ai été (dés)agréablement surprise. A part les stars (Nothomb, Lévy et autres jeunes romanciers français chevelus), peu d’auteurs déplacent véritablement les foules. Ca me désole, même si j’ai apprécié de pouvoir marcher tranquillement.

Rencontre avec un diffuseur/distributeur avec qui je devais m’entretenir pour mon mémoire de DUT. Fructueux.

J’ai récupéré force prospectus à la BnF mais je n’ai pas vu la démonstration d’Europeana.

Déception, par contre, au stand de l’ABF, où j’ai longuement regardé les bulletins d’adhésion, en attendant que la personne du stand, qui discutait avec une de ses collègues, me renseigne. Il n’en fut rien. Je partis fort vexée, et toujours pas adhérente.

Au détour d’une allée, croisé Florian Zeller, toujours aussi ébouriffé. Illico, j’ai replongé dans des abîmes de perplexité : mais comment La Fascination du pire a-t-il pu avoir l’Interallié ? Ce genre de considération étant absolument inutile pour ce blog, j’arrêterai là ma rubrique pipeule du salon du livre…

Et, comme je n’ai pas assisté aux conférences plus professionnelles, ce billet stoppera net !

« La recherche documentaire »

M. Darrobers, N. Le Pottier, Nathan, Repères pratiques, 1994.

Non, ce ne sont pas des références bibliographiques normalisées parce que, sur ce blog, je fais ce que je veux ! Et toc !!

Un petit précis pour le chercheur en herbe ! Sous forme de fiches pratiques, ce petit opuscule détaille chaque étape de la recherche documentaire. Il se consacre d’abord aux différents types de bibliothèques à même de répondre à une requête avant de se pencher sur les types de documents et leur spécificité. Les auteurs s’attachent ensuite à expliquer la démarche de la recherche, pas à pas (dictionnaires, bibliographies…). Puis sont évoquées les différents procédés pour obtenir les documents. L’ouvrage se clôt sur « quelques clés » pour des recherches spécifiques. En annexe, quelques explications un peu datées concernant le net. Très utile pour les néophytes, ce livre n’est toutefois pas inintéressant pour les étudiants dont je suis qui trouvent là matière à faire le point.

Bibliojournal de ces derniers temps

Une éternité, encore, que je n’ai pas pris le temps de taper quelques mots pour alimenter Liber, libri. C’est que :

  • je suis allée à Paris, concours oblige,
  • j’ai commencé un stage,
  • enfin, lorsque je suis connectée, je m’intéresse à la création de sites…

Bref, autant de (mauvaises ?!) raisons qui font que je blogue plus.

Nous sommes en début de mois, moment des bonnes résolutions. Je vais essayer de m’astreindre à publier une fois par semaine, sans quoi ce blog, me semble-t-il, n’aura plus lieu d’être.

Reprenons les trois points ci-dessus.

  • Paris : BnF, médiathèque du Quai Branly… Rêves de bibliothèques. J’aurais aimé voir d’autres établissments mais le temps a manqué.
  • Stage : « pliez les genoux, sinon vous n’irez pas jusqu’à la retraite » ! Pensez-y quand vous soulèverez des cartons.
  • sites : Gandi, SPIP sont mes deux dadas du moment. En alternance avec des crises existentielles, c’est bien de s’intéresser au contenant mais tu ferais mieux de publier dans les contenus que tu possèdes déjà !

Un billet plus construit eût été préférable mais c’est au-delà de mes capacités en ce moment. So sorry.

Passeur

Depuis le temps, le lien ci-dessous n’est plus vraiment d’actualité… Mais qu’importe quand sa teneur est pérenne ? Ma vieille habitude de rédiger mes billets sur un cahier d’écolier me joue souvent des tours. J’oublie de les taper.

J’aime à utiliser ce terme quand il s’agit de définir mon futur métier. Superbe illustration, découverte grâce au Figoblog, dans Les petites cases de Got. N’omettez pas les commentaires qui prolongent ce beau billet.

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