Et j’ai enfin compris pourquoi je n’aimais pas le foot !
Auteur/autrice : Cécile Arènes (Page 39 of 42)
Le papier, sympathique occasion d’évoquer Illusions perdues, que je tiens pour un des sommets de La Comédie humaine. La deuxième partie du roman, Un grand homme de province à Paris, brosse un tableau des journalistes littéraires et politiques du XIXe siècle. Un régal… Sans doute le saviez-vous déjà mais, quand il s’agit de Balzac, j’ai du mal à modérer mon enthousiasme 🙂
À voir aussi le projet colaboratif Bibliopedia, encyclopédie libre appliquée aux bibliothèques.
In La bibliothèque dans la cité, Paris, BPI, 1993.
« La bibliothèque est un espace public qui lutte, à sa manière, contre la domination du marché. »
François de Singly, « L’espace public », in Le musée et la bibliothèque, vrais parents ou faux amis ?, Paris, BPI-Centre Pompidou, 1996.
Sur le métier :
« Curiosité intellectuelle, attention aux mouvements de la création, à la vie des idées, à l’évolution des savoirs, capacité à communiquer, à mettre en relation une demande et une offre : voilà à quoi il faut tendre. »
Dominique Peignet, Le Métier de bibliothécaire, Paris, Edition du Cercle de la Librairie, 2003.
Les dodos, ces gros oiseaux incapables de voler, aperçurent un jour une île où poussaient d’énormes potirons. Alléchés, ils construisirent un radeau pour s’y rendre et festoyèrent jusqu’à ce qu’il ne restât rien. Sur cette île, vivaient de petites mésanges ; prévoyantes, elles récupérèrent les graines de potiron pour les planter et pour nourrir leurs petits. Une fois repus, les dodos repartirent en radeau mais celui-ci menaça de couler tant ils avaient mangé. Soudain, un dodo aperçut une mésange perchée sur le mât et l’accusa instamment d’être responsable de leur péril. Les dodos se mirent à sauter sur le radeau pour chasser l’intruse qui s’envola en direction de l’île. Ainsi secoué, le radeau coula à pic et les dodos avec.
Conclusion toute personnelle : si les petits éditeurs occupent beaucoup de place sur les rayons des librairies, n’est-ce pas parce que leurs ouvrages s’y vendent bien ? En effet, on a du mal à imaginer que les libraires soient naïfs au point d’encombrer leur rayon de livres invendables. Alors, si certains grands éditeurs craignent la concurrence des petites maisons, n’est-ce pas parce que leurs propres livres ne sont pas à la hauteur ? Mais sans doute n’ai-je, encore une fois, rien compris en termes d’analyse de marketing…